15 septembre 2012

DCT...Je veux un D. Je veux un C. Je veux un T

Et voici le retour de votre pompom boy virtuel, poil à gratter de mauvais goût musical et inoffensif .

On ne causera pas ici de la notion mathématique DCT, la transformée en cosinus discrète* mais de Dreams Come True, un groupe japonais comme quoi tous vos rêves se réalisent, une sorte de méthode Coué dans le titre et parfois les chansons.


DCT, c'est du lourd commercial, du pop-rock incontournable des années 90, une bande sonore d'un certain nombre de téléséries japonaises.

Il sera composé de :
Miwa Yoshida (chanteuse), Masato Nakamura (basse), Takahiro Ishikawa (clavier - jusque en 2002 environ).

L'une des plus évidentes, là où on crie l'amouuuuuuuuuuuuuuuuuuuur, : Love Love Love (1995) :



Illustration sonore de la TV série : aishiteru to itte kure - dis moi que tu m'aimes, la romance de l'été 95 entre une jolie jeune dinde** et un beau peintre sourd.... Les cocktails sont en guimauve, vous jugerez :



Et puis, le morceau qui donne pas mal en collabo avec fuzzy control (feat), "sono saki he" (en avant, devant...) car après tout je suis aussi un petit con qui se laisse avoir par les grosses recettes commerciales*** :





* Il faudrait que je repasse mon bac et des études universitaires scientifiques ensuite. Mais euh, non. 
** Tokiwa Takako, quand même... (tout à fait ma came télévisuelle à une époque)
*** Eh, je suis un mec des années 90, baby ! (ou cher public - choisis, c'est selon).

17 août 2012

Il était une fois... une fin heureuse...

Non, il ne s'agira pas d'un groupe français des années 70 qui vous déclarera qu'il a encore rêvé d'elle et que les draps s'en souviennent encore - encore du travail pour super blanchisseuse... -, groupe précurseur d'un doc gynéco au meilleur de sa forme avec Vanessa...

... Mais du fameux groupe japonais Happy End (hap-pi endo pour les intimes), sans doute connu en occident pour le passage d'une de leur chanson, "Kaze wo atsumete" (rassembler les vents), dans Lost in translation (2004) de Soffia Coppola.



*****

街のはずれの
背のびした路地を散歩してたら
しみだらけのもやごしに
起きぬけの路面電車が
海を渡るのが見えたんです

それで僕も
風をあつめて
風をあつめて
風をあつめて
青空をかけたいんです
青空を

とても素敵な
あさあけどきを通り抜けてたら
伽藍とした防波堤ごしに
緋色の帆を掲げた都市が
碇泊してるのが見えたんです

それで僕も
風をあつめて
風をあつめて
風をあつめて
青空をかけたいんです
青空を

人気のない
朝の珈琲屋で暇をつぶしてたら
ひび割れたガラスごしに
摩天楼の衣擦れが
舗道をひたすのを見たんです

それで僕も
風をあつめて
風をあつめて
風をあつめて
青空をかけたいんです
青空を

machi no hazure no
senobi shita roji wo sanpo shitetara
shimi darake no moya goshi ni
okinuke no romen densha ga
umi wo wataru no ga mieta n desu

sorede boku mo
kaze wo atsumete kaze wo atsumete kaze wo atsumete
aozora wo kaketain desu
aozora wo

totemo suteki na
asaake doki wo toorinuketetara
garan to shita bouhatei goshi ni
hi'iro no ho wo kakageta toshi ga
teihaku shiteru no ga mieta n desu

sorede boku mo
kaze wo atsumete kaze wo atsumete kaze wo atsumete
aozora wo kaketain desu
aozora wo

hitoge no nai
asa no kohiya de hima wo tsubushitetara
hibi wareta garasu goshi ni
matenrou no kinuzure ga
hodou wo hitasu no wo mita n desu

sorede boku mo
kaze wo atsumete kaze wo atsumete kaze wo atsumete
aozora wo kaketain desu
aozora wo

Traduction à la levée :

Alors que je me promenais dans une allée imposante
Éloignée du centre ville
Je vis à travers un brouillard épais
Un tramway encore poussif/endormi
traverser la mer.

Cœurs :
C'est pourquoi moi aussi
Je voudrais rassembler les vents (entendu sous mes ailes) X 3
Traverser le ciel bleu
Le ciel bleu


Alors que je traversais
un magnifique lever de soleil
Je vis au delà de la digue vide
une ville, ses voiles écarlates dressées,
ayant jeté l'ancre au port

Cœurs

Alors que je tuais le temps
dans un café déserté
Je vis à travers la vitre fissurée
Le bruissement des vêtements des grattes ciels
battre le trottoir

Cœurs

La chanson est en fait tirée de Kazemachi roman (Une romance de la ville du vent), un album concept (le deuxième du groupe) dépeignant musicalement le Tokyo d'avant les grands bouleversements issus des Jeux olympiques de 1964 (2 volumes : Le vent & la Ville).

Dans cet album, les références à Bannai Tarao (un détective japonais de fiction) constitue une sorte de fil rouge. On l'imagine parcourir cette ville "du vent" en pleine transformation, poussant comme un champignon pour accueillir les jeux olympiques (historiquement les premiers d'Asie).





*****
Après la chanson emblématique Kaze wo atsumete, du premier opus "Le vent", de cet album concept, intéressons nous à "Natsu nan desu" (C'est l'été !) du 2e opus "La ville". Une chanson sur la chaleur, le bruit des cigales, l'ennui qui arrive, la langueur de l'été...



*****

Happy end, un vrai creuset de talents, fut actif de 1970 à 1972 et composé de  Haruomi Hosono, Takashi Matsumoto, Eiichi Ohtaki and Shigeru Suzuki.

Takashi Matsumoto restera le fabuleux auteur de toutes les paroles de l'album kazen roman sus-nommé. Avec un sens poétique certain, il deviendra un parolier réputé et écrira pour de nombreux groupes ensuite. 

Il apparaitra dans l’émission de portraits de personnalités, Jônetsu tairiku (le 15 03 2009). Si vous tombez sur un enregistrement de cette émission, n'hésitez pas, le bonhomme est intéressant...


Haruomi Hosono, qui a composé notamment la musique de Kaze wo atsumete, est considéré avec son groupe suivant Yellow Magic Orchestra (dont l'un des membres fut Ryuichi Sakamoto - l'auteur de la BO Merry Christmas Mister Lawrence -) comme un des pionniers des musiques électroniques.


Excessivement éclectique, sa musique évoluera dans des directions inattendues... Personnellement, j'apprécie plutôt certaines de ses anciennes oeuvres :

Rose & beast :




Et Close to you :



Au final, il y aurait tant à rajouter sur les liens entre les auteurs, les groupes, les époques, mais nous nous arrêterons là cette fois ci...Bonne écoute !

*****


Bonus Track de Happy End (Kakurenbo - cache cache), du premier album :



Sources : wikipédia et divers.
Pour l'aspect visuel de l'album Kaze machi roman : http://parlophone.fc2web.com/kami/HE/he.html

20 juillet 2012

Retour vers le futur pour un lent boogie...

slow na boogie ni shite kure  est un film (1981) tiré d'un roman de Yoshio Kataokoa. dont je parlerais dans mes autre blog myowntoshokan (visions et lectures) & tabi (Japon).

Il s'agit aussi de la chanson titre du film, par Minami Yoshitaka, assez représentative du revival rock-à-billy des années 80 (on a eu nos périodes aussi...Repensez un peu aux forbans...En tout cas celle-ci a du style.) 


スロ-なブギにしてくれ  南 佳孝

Le morceau :

Pour une remise en contexte, la bande originale du film :

8 juin 2012

L'émotion était trop forte pour ne pas en parler

Bon, si je continue à prendre les références de mes petites pépites en matière de MJNI (musique japonaise non identifiée, au moins en France), la motivation est bien moins forte pour aller en laisser des traces ici dans une explosion de joie soudaine et libératoire que l'on essaierait de faire partager aux visages de nos partenaires. *

Mais comme la vie n'est qu'une série de flash sans conséquences, voici deux références pour marquer l'éternel retour de ce blog (il ne faudrait pas non plus décevoir les quelques abonnés de ce blog à google reader, que je salue d'ailleurs).

Ici, une version que j'aime beaucoup de  Ain't No Sunshine** par Junko Ohashi, qui respire un peu l'urgence (1976) :



Et puis là,  Yume ha yoru hiraku (夢は夜ひらく) *** une "cover" d'une ancienne chanson japonaise remise au goût du jour par Hideaki Tokunaga (徳永英明). Elle me fait un peut penser à la Cover de Roxane par George Mickaël.

 

* Pardon, je suis encore sous le choc de la résurrection de Senbei, le blog du biscuit japonais qui se trempe dans la sauce soja ou pas...
** tube de Bill Withers (soul/RB) en 1971
*** chantée auparavant par Keiko Fuji/Utada Junko (la mère de Utada hikaru), semble-t-il.

7 avril 2012

jazzimé !

Avant de retourner aux choses sérieuses sur ce blog abandonné aux 4 vents, nous prolongerons notre détour dans le monde merveilleux de Candy euh des musiques issues des dessins animés avec quelques belles "cover" jazz, supérieures selon moi aux morceaux originaux. 

Galaxy express 999, "three nine" pour les intimes. Morceau réinterprété par Niklas Gabrielsson :

Divers morceaux par Clémentine :
# hajimete no chû (first kiss) :

# Tensai bakabon :

Et n'oubliez pas, la vie - comme ce blog- n'est qu'une série de flash...


24 mars 2012

ah, nos années 80 si animées...

N'oubliez pas que ce blog n'est que le résidu de "flashs" musicaux, et dans le cas présent il s'agira de souvenirs de dessins animés - il fallait bien y venir.

Bon, je ne vous parlerais pas de Gundam/Evangelion* car j'étais plutôt de la génération Goldorak, et quelques années plus tard Robotech, mais ces deux derniers n'ont pas laissé un souvenir sonore impérissable.

Non, ici il s'agira du dessin animé qui a fait vibrer les cœurs de midinette des hétéro otaku des années 80. Le premier qui me sortira "Il est libre Max et sa compagnie" recevra quelques coups de règles sur les doigts.

Eh oui, il s'agit bien du fameux "Juliette je t'aime" ou "Maison ikkoku" en japonais. Si la version française ne vous a jamais vraiment frappé musicalement parlant, penchez vous un peu sur la VO, laquelle possède une demi-douzaine d'illustrations sonores pour les génériques de début et de fin d'épisodes...

 Suki sa :


Par le "fameux" Anzen Chitai (groupe des années 80). Pour voir la version "live" :


Le nostalgique : Ending Fantasy :


De même pour "Ending cinéma" :

Version longue :


*jamais rien compris à l'intérêt qu'il pouvait susciter celui-là, tiens...

9 janvier 2012

Repérage Blog - les pochettes vinyles de LPcoverlover.com




Repérage blog : LP CoverLover pour les pochettes japonaises de vinyles (dans la catégorie Asian pop).